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Vertus et propriétés énergétiques de la pierre Malachite, en lithothérapie :
Les propriétés de la Malachite sont dues principalement à sa formation et à sa teneur élevée en cuivre. C’est une pierre d’énergie douce, féminine, qui agit en absorbant les excès. Elle a d’ailleurs toujours été associée à une déesse : en Égypte à Hathor, dans l’Antiquité à Aphrodite/Vénus, en Europe à Freya et dans l’Oural (Russie) à une incarnation de Vénus. La formation de la Malachite en strates alternant vert clair et sombre correspond aux différentes couches de la conscience humaine, alternant le positif et le négatif. Sur le plan de l’évolution, la Malachite nous indique que nous sommes faits de lumière et d’ombre, l’ombre étant les démons intérieurs, ces parties de nous inconscientes et ignorées, qui ont besoin d’être éclairées par la conscience et intégrées.
La Malachite relie aux forces de la nature favorise dans l’organisme les processus naturels. C’est pourquoi elle est recommandée à la femme enceinte pour faciliter la grossesse et l’accouchement. Depuis le Moyen-Âge, elle est connue pour cet usage et pour atténuer les douleurs des règles. En Allemagne, on l’a même surnommée "la pierre de la sage-femme".
En lithothérapie :
Sur le plan physique, la Malachite favorise la circulation de l’énergie. De ce fait, elle est indiquée chaque fois qu’il y a sclérose des tissus (y compris dans les cas de sclérose en plaque) ou sclérose du comportement.
La Malachite est connue pour son action anti-inflammatoire et conseillée en cas de rhumatismes, arthrite, tendinites, ou pour tout autre problème inflammatoire local. Plus largement, la malachite a pour effet de débarrasser le corps des énergies pathogènes.
La spécificité de la pierre Malachite
La formation de la Malachite se rapproche de celle de l’Azurite, à laquelle la Malachite est souvent associée. Mais la Malachite est plus riche en eau que l’Azurite et se forme à partir de solutions au PH alcalin (7 à 8) alors que pour l’Azurite le PH est acide (6 à 7).
La Malachite se présente rarement en cristaux, mais le plus souvent sous forme massive, mamelonnée ou fibreuse, ainsi qu'en agrégats, croûtes, concrétions et parfois en stalactites. Ses couches concentriques sont formées par précipitation d’une solution riche en cuivre et ses différents tons de vert indiquent des variations dans sa composition chimique.
Origine et formation de la pierre Malachite :
La Malachite était déjà exploitée il y a plus de 4000 ans en Égypte et en Israël. Les énormes gisements de l’Oural (Russie) qui ont produit des blocs de plus de 20 tonnes au début du XIXe siècle, sont restés célèbres. Mais, aujourd’hui, la source principale de malachite est le Congo et plus accessoirement la Namibie, l’Australie et les USA (Arizona). Exploitée pour le minerai de cuivre, la Malachite a été utilisée, depuis l’Antiquité jusqu’au XVIIIe siècle, en poudre, comme pigment pour la peinture, mais également par les femmes, comme fard pour les yeux.
L’origine du mot Malachite n’est pas certaine. Elle peut venir du grec "malakos" = mou, en référence à sa faible dureté, ou du grec "malakhe" = la mauve, à cause de sa couleur verte rappelant celle des feuilles de cette plante. Le vert de la malachite offre une grande diversité de tons, des plus clairs aux plus foncés, souvent en alternance.
La Malachite, d’origine sédimentaire, s’est formée dans la zone d’oxydation du cuivre, à la suite de l’altération des roches de surface par l’infiltration des eaux riches en acide carbonique ; ce dernier s’est lié au cuivre issu des roches préexistantes pour former un carbonate de cuivre.
La pierre Malachite, pour qui ?
La Malachite convient particulièrement bien aux personnes âgées car elle soulage des douleurs, notamment d’origine inflammatoire, plus fréquentes avec l’âge. Elle est également bien adaptée aux femmes en raison notamment de sa teneur élevée en cuivre, élément très important chez la femme. Elle peut être utile aux sportifs, notamment en cas de traumatisme musculaire ou articulaire. Elle est d’ailleurs parfois appelée la "pierre de l’athlète".
Pour en savoir plus sur le Larimar, voir le livre de Gérard Cazals "La Quintessence des Pierres" (Éditions Guy Tredaniel) – pages 267 à 270.
Texte rédigé à partir du livre de Gérard Cazals – "La Quintessence des Pierres" (Éditions Guy Tredaniel) et protégé par copyright © Cristal’Essence.